Horrible vision [LIBRE]

Edwin écouta La jeune femme. Il essaya de s'imaginer ce que ça devait être en France, mais en fait il ne voyait pas très bien. Les gens travaillaient beaucoup ici, c'est vrai. Au point ou ils soient froid, parfois. S'était assez désagréable, mais on y s'y habituait. Voyant que Maggie avait finit de raconter ce qu'elle pensait, il posa a nouveau une question.
-Tu préfère ici ou là-bas ?
C'était surement compliqué, comme question. Mais Edwin aimait bien connaître l'avis des gens.

Maggie prit le temps de réfléchir. Ce n'était pas une question évidente. Elle n'était à Harvard, que depuis quelques temps. Mais malgrès cela, elle savait qu'elle serait toujours partargé entre les deux.

- Et bien enfait, je n'en ai aucune idée. Je suis venue faire mes études à Harvard parceque j'avais envie de vivre à New York, et c'était déjà un bon commencement. Bien sûr j'aurais pu faire mes études en France puis venir. Mais, je ne l'ai pas fais. J'avais trop besoin de me sentir autonome et responsable... Elle laissa passer quelques secondes, cherchant ses mots. Je pense que j'aimerais toujours la France, et que j'aurais toujours de la nostalgie en pensant à ce pays. Mais, j'aime aussi les Etats Unis. Les gens n'y sont pas les mêmes, c'est un autre monde.

Maggie avait conscience qu'elle ne répondait pas vraiment à la question de Edwin mais déjà pour elle même c'était confut, donc expliquer quelque chose dont elle ne connaissait pas encore la réponse, n'était pas facile.

Edwin sourit. Il avait été stupide de poser la question, vu qu'elle était toute nouvelle ici. Enfin bon, il aimait bien l'entendre parler, même si elle avait un peu de mal a exprimer ce qu'elle ressentait, ce qui était tout a fait compréhensible. Elle palrait dans un anglais parfait, et on entendait l'accent que très rarement, et encore il fallait y faire attention.

- Et tu es toute seule, ici ? Ou tu as tes parents ou de la famille ?

Bon d'accord, ils ne parlaient plus trop de la France, mais surtout de Maggie, là. Mais bon, qu'est-ce que ça changeait ? Ils parlaient et c'était déjà ça !

Maggie lui adressa un sourire en coin. Il avait l'air de se rendre compte que ce n'était pas facile pour elle de dire ce qu'elle pensait de ce nouveau pays.

- Oui, je suis venu m'installer ici pour vivre un peu seule. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs. Je pense que je voulais être grande plutôt. Enfin, mes parents sont restés en France avec la promesse qu'ils viendraient bientôt me voir et mon frère fait ses études dans un autre pays.

Maggie se rendit compte que cela faisait bourge mais Edwin devait être un peu riche quand même. Pour être dans une école comme ça, il le faut, il ne suffit pas d'avoir une bourse. Et puis pour être dans les Alpha, il faut l'être aussi un minimum.

- J'ai hâte de retourner en France et de revoir ma famille. Elle a toujours été beaucoup présente. Je ne sais pas vraiment pourquoi, pour m'empêcher de partir de chez moi ?

Maggie se mit à sourire. Elle était bien ici et elle pouvait enfin décharger tous ce qu'elle avait ressentit. Heureusement que quelqu'un avait voulu savoir des choses sur sa vie.

Edwin était légèrement admiratif. Lui, ses parent n'avaient jamais été si présent que ça dans sa vie. Oh, bien sur, ils lui demandait si ça allait et tout, mais bon, il avait le droit de faire un peu ce qu'il voulait, en général... Donc il avait appris a vivre seul assez rapidement.

Il ne savait pas trop quoi dire a Maggie, vu qu'il n'avait pas trop d'opinion là dessus, c'est pourquoi il continua de la regarder en silence, en espèrant qu'elle parlerait a nouveau.

Maggie sentait le regard de Edwin sur elle. Ca ne la gênait pas. Elle poussa un petit soupir. Il ne parla pas, il semblait réfléchir. Maggie reprit la parole, ne sachant pas quoi dire.

- C'est bizarre... Je suis attiré par un pays et après, quand je suis éloigné du mien, je me sens triste.

Elle disait plutôt ce qu'elle pensait à haute voix. Elle se sentait perdu, elle savait pas quoi faire. Si elle devait retourner en France avec l'université ou rester ici.

Le jeune homme sourit a nouveau. Prise d'une soudaine mélancolie, la jeune femme n'hésitait pas a penser tout haut, tout en sachant qu'Edwin l'entendrait.

-C'est sur que ça ne doit pas être facile. Mais laisse toi encore séduire par New York ! Tu ira en France a nouveau après !

Il pensait ce qu'il disait. Maggie avait du mettre du temps et de l'argent pour pouvoir aller a New York, donc repartir pour la France après seulement quelques instants étaient ridicules...

Maggie eut un sourire triste. C'était vrai et il avait l'air de le penser. Elle ne se sentait pas repartir bredouille parce qu'elle avait la nostalgie de son pays. C'était une sorte de défi pour elle.

- De tout manière, je reste ici jusqu'à la fin de mes études et après on verra. Je pensais retourner en France pour les vacances.

Elle se tourna vers Edwin et lui sourit. Peut-être qu'elle emmenerait ses amis avec elle, puisque toutes les personnes ou une partie avaient dit qu'ils avaient toujours voulu y aller.

Edwin sourit aussi. Au moins, elle ne partirait pas tout de suite, sans avoir observé la ville.

-Faut que tu demandes a quelqu'un de te faire visiter ! Tu es en quelle année ?

En première, sans doute, parce que sinon elle ne serait pas en train de dire qu'elle restait jusqu'a la fin et qu'elle était nouvelle ici.

Elle lui sourit. Oui, se ne serait pas mal de trouver une personne assez patiente pour lui faire visiter la ville parce que, il fallait bien l'avouer, elle était un peu et même beaucoup perdu dans cette immense ville.

- Je suis en première, et toi ?

Soit il était d'ici, soit il était là depuis un certain temps, parce qu'il n'avait pas l'air d'avoir du mal à s'orienter contrairement à elle. Elle le regarda, attendant sa réponse.

-En deuxième année. Bah, tu vas passer inaperçue parmis tout ses nouveaux !
Bah, c'est sur qu'il y avait des nouveaux, mais c'était normal, hein ! Edwin se rapellait de la première fois où il avait mis les pieds ici. Il n'avait pas été très intimidé. Un peu angoissé, en réalisant tout ce qu'il avait parcourut pour en arriver là, c'est sur, mais, en fait il s'était rapidement adapté.

Maggie pensait s'adapter rapidement. Elle s'était déjà faite pleins d'amis, donc il n'y avait pas de raison pour que ça n'aille pas. Elle se sentirait bientôt chez elle et son mal du pays ne sera presque plus existant.

- Tu étais où avant d'être ici ?

C'était a son tour de poser les questions. La conversation avit dérivé de son but mais peu important, c'était agréable de discuter avec quelqu'un. Elle voulait en apprendre plus sur lui comme il avait voulu en apprendre plus sur elle.

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