Horrible vision [LIBRE]

Maggie passa au toilette entre deux cours. Enfin entre une heure de cours et une heure de libre. Elle poussa la porte et se plaça devant une glace. Elle se passa un jet d'eau froide sur le visage. Un garçon entra dans les toilettes. Elle se rappela à temps que les toilettes étaient mixtes. Une horreur ! Elle essaya de faire comme si il n'était pas là.
C'était répugnant de partager les toilettes avec des garçons. Maggie était encore gentille sur ce cas puisque elle avait un frère et qu'elle avait l'habitude mais elle détestait toujours de passer derrière les garçons.

Maggie se recoiffa en regardant son reflet dans le miroir. Elle sortit son portable de sa poche. Le nom de son frère clignotait sur l'écran. Un nouveau message. Elle y répondit et alla au toilette. Elle se lava les mains. Un autre garçon entra.

Edwin n'aimait pas aller dans les toilettes mixtes. Mais dans cette univesitée, il n'y avait que ça, malheureusement. D'habitude, il essayait d'y aller le moins possible, mais bon, quand on a une envie pressante, on peut rien faire. Il entra et vit une jeune fille assez mal à l'aise, qu'il avait déjà croisée dans le hall et qui s'appellait Maggie, si ses souvenirs sont bons.
-Salut ! Sa va ?
Il avait dit ça machinalement, peut être que l'attitude de la jeune fille l'avait un peu troublé.

Maggie ouvrit la robinet d'eau. Elle mit ses mains sous l'eau. Elle porta ses mains à sa bouche et but l'eau qui s'y était reccueillit. Elle ferma le robinet au moment où le jeune homme lui demanda si elle allait bien. Sa tête lui disait vaguement quelque chose. Maggie se rappela du prénom, Edwin. Elle lui adressa un sourire.

- Oui, ça va et toi ?

Maggie se retourna et s'appuya contre robinet. Elle fouilla dans son sac. Elle ne savait plus ce qu'elle cherchait mais elle s'en rappelerait. Elle leva à peine les yeux de son sac quand Edwin entra dans un cabinet de toilette. Maggie se tourna vers les mirroirs et se regarda dedans. Elle passa une main dans ses cheveux pour enveler des noeux.

-Sa va.
Il entra dans le cabinet, tandis que la jeune fille se préparait. Edwin songea un instant a lui balancer une pique en lui demandant pour qui elle se faisait belle, mais se retint et préfèra faire ses besoins tranquillement. Quand il ressortit du cabinet, il se lava les mains, tandis que l'autre se coiffait les cheveux, Cette fois, il ne put rien retenir, affichant un sourire pas moqueur du tout
-Tu te fait belle ?
Elle ne s'était pas remaquillée, remarqua t-il. Pas encore ? Peu être... Edwin trouvait ça beau, une femme maquillée, mais n'avait jamais compris pourquoi elle se mettaient une telle couche sur le visage.

Maggie jeta un regard au reflet de Edwin quand il sortit des toilettes. Il se lava les mains qu'elle cherchait dans une des ses poches et mouchoirs. Elle l'utilisa pour nettoyer une tâche de brillant à lèvres sur son sac. Elle jeta le mouchoir dans la poubelle et se tourna vers Edwin quand il lui posa une question.

- Pourquoi quand une fille reste un quart d'heure devant un miroir on lui dit toujours si elle se fait belle ?

Elle poussa un soupir puis adressa un sourire au jeune homme.

- La réponse est oui mais certainement pas pour quelqu'un.

[dsl J'y go^^]
Edwin éclata de rire. Donc, la fille était libre, si les sous-entendus étaient bons. Il trouva ça plutôt comique qu'une fille passe tant de temps a se remaquiller et tout. Lui, il prenait une douche le matin, des fois une le soir, et ça lui suffisait. Largement.
-Alors, tu espères peut-être que ça interesse quelqu'un ?

Maggie poussa un second soupir. Elle devrait calculer le nombre de fois qu'elle soupirait dans une seule journée. Elle serait surprise. La jeune femme regarda le sol, elle releva la tête et s'empêcha de lever les yeux au ciel. Il la trouvait drôle en plus.

- Parceque tu crois que j'essaye de plaire à quelqu'un ?

La personne qui était devant elle, était un garçon à 100%. Elle avait un peu l'habitude. Maggie sourit au jeune homme. Elle était bien décidé à lui faire croire ce qu'il voulait.

- Enfait, tu as surement raison... Qui sait ?

Elle ne savait pas si sa duperie fonctionnerait mais en attendant, elle s'amusait bien. Même si c'était difficile de le montrer.

Edwin savait très bien que Maggie le faisait marcher. Peut-être pensait-elle que quelqu'un allait subitement tomber amoureux d'elle quand elle sortirait de ses toilettes, toute maquillée et toute bien coiffée.
-Bah, te fache pas, je dis ça comme ça ! Moi je sais que je préfère les filles sans maquillage, donc voilà.
Il sourit et la dévisagea. Honnêtmenet, elle était très belle, et il pensa que même sans maquillage elle le serait. Il fit un pas vers la sortie, se demandant si Maggie allait ou non lui dira anouveau quelque chose.

Maggie le vit se retourner et marcher vers la sortie. Elle n'en n'avait pas fini avec lui et elle ne contait pas le laisser filer. Elle fit un pas vers sa direction.

- Tu sais quoi ? Je pense que chaque fille se maquille pour raison que elle seule le sait. Elle va peut-être se maquiller pour plaire à quelqu'un, une autre se maquillera pour se sentir belle.

Elle ne savait pas pourquoi subitement elle se sentait dans l'obligation de défendre les droits féministes des femmes.

Edwin fut surpris par l'agressivitée de ses paroles. Il lui répondit plus calmement, mais il était plutôt contre elle.
-Tu as besoin de te sentie belle, toi ? C'est ridicule. Tu es belle ! Regarde autour de toi, demande a certaines personnes, mais franchement, je ne voit pas pourquoi tu as besoin de te sentir belle a lors que tu l'es.
Il trouvait ça un peu bizarre de se disputer sur le physique de la jeune fille, alors que c'était plus complimenteux. Il s'était retournée a nouveau vers elle et luifaisait front.

Voilà qu'ils se disputaient, alors qu'ils ne se connaissaient pas. Ils avaient à peine échangé quelques mots lors de leur première rencontre. Maggie vit son visage rosir dans son reflet au compliment du jeune homme. Elle regarda un point sur le côté puis fixa le jeune homme. Elle n'avait pas la tête à se disputer, surtout pour ça. Elle posa une main sur son front puis baissa la tête.

- Bon d'accord, j'abandonne.

Maggie releva la tête et rangea ses affaires. Elle regarda sa montre. Elle réfléchit à se qu'elle pourrait faire. La jeune femme prit son sac et le mit sur son épaule, elle passa devant le garçon.

Edwin sourit. Il avait vu la jeune femme rougir, mais il ne savait pas si c'était de rage, honte ou a cause de ce qu'il avait dit. Quand elle lui dit qu'il avait gagné elle commença a sortir. Il sortit aussi, mais il lui parla quand même.
-Je pense vraiment que tu vas plaire quelqu'un.
Il lui sourit et regarda autour de lui. Il n'y avait pas tellement de monde devant les toilettes, mais bon, il y aurait surement des gens qui regarderaient Maggie sur son passage.

Maggie entendit, derrière elle, la porte se rouvrir. Ewin la rejoingnit en dehors des toilettes. Il avait encore quelque chose à dire et il avait l'intention de le lui dire, pensa Maggie. Et elle avait raison. Il semblait assez sincère. Elle lui sourit.

- Merci...

Elle se demandait pourquoi il s'entêtait de lui dire qu'elle était jolie. Mais ça lui plaisait. Il savait surement comment parler à une fille.

- Je crois qu'on devrait repartir sur de bonne base.

Edwin sourit.
-Si tu veux.
Il tendit la main, comme si c'était la première fois qu'il la voyait.
-Salut, je suis Edwin James, et toi ?
Il se demanda quelle allait être la réaction de Maggie.

Maggie ne réagit pas tout de suite, ne comprenant pas ce quil faisait. Elle pensait s'être déjà présenté la première fois. Elle percuta après deux secondes. Elle tendit sa main et serra celle d'Edwin et lui adressa un sourire.

- Moi c'est Maggie Freeman.

Elle rammena sa main vers elle. Bon, leur "rencontre" était un peu mieux que la première fois. Maggie poussa un soupir imperceptible. Elle avait eut une idée idiote mais le jeune homme avait l'air de penser que se serait mieux ainsi. Alors, elle s'efforça de reprendre tout du début. Elle décida d'aller au bout des présentations, quitte à se faire prendre pour une folle.

- Je suis en première année, et je viens de France.

Elle réfléchit à ce qu'elle pourrait dire d'autre mais décida de se taire.

Edwin sourit, content que Maggie se prenne au jeu. La france ... OUaoh !
- Moi je suis en deuxième année, et je viens de prêt d'ici...C'est bien la France ?
Lui, en effet, n'avait jamais vraiment voyagé. Bien sur, il avait été dans d'autres villes et tout, au ski, au bord de la mer... Mais il n'avait jamais visité d'autre pays. Il se demandait comment ça devait en France. On disait souvent que paris était la ville de l'amour...

Oula, si Maggie se mettait à parler de la France, elle en avait pour toute une journée. Elle lui adressa un sourire timide. Elle était tellement fière de son petit pays.

- Tu es sûr de vouloir que je te parle de la France ?

Maggie adorait en parler mais elle ne voulait pas l'ennuyer avec ça. Il fallait mieux pour lui que quelqu'un d'autre de quelqu'un de moins passionné lui parle de la France.

Edwin hésita.
-Ben , si ça te dérange, non, mais je veux bien...
Il ne savait rien de la fille, enfin, si , maintenant il savait qu'elle était française, mais du coup il ne savait pas si elle voulait ne pas parler de son pays a causes de mauvais souvenirs. Il se dit que ça ne devait surement pas être ça, sinon elle ne lui aurait pas dit qu'elle était française.

Maggie remarqua quelque chose changer dans l'expression de Edwin. Il était tracassé par quelque chose. Elle lui sourit puis lui dit ce qui l'embêtait.

- Si je commence à parler de la France, je vais t'ennuyer et parler pendant trois heures.

Maggie passa une main dans ses cheveux. Pour la seconde fois, elle se sentit idiote. Pourquoi, devait-elle faire toujours faire à sa tête.

Edwin soupira en souriant. trois heures ? Elle n'aura pas le temps^^ Mais bon, il haussa les épaules.
-Tu veux parler d'autre chose, alors ?
Bien sur, trois heures c'était exagéré, mais bon, en même temps, ils n'avaient pas toute la journée devant eux !

Maggie se rendit compte qu'il aurait aimé qu'elle lui parle de la France. Elle se sentait un peu coupable. Elle n'avait aucune idée de quoi parler. Elle haussa les épaules.

- Bon, je veux bien te parler de la France mais il va falloir que l'on aille s'assoir parce que ne crois pas que je vais parler debout.

Elle lui adressa un sourire. Maggie n'avait pas l'intention de faire un résumé de son pays, debout devant la porte des toilettes.

-Pas de problèmes pour moi.
Il chercha des yeux un banc libre. De ce côté-là, il n'y en avait pas. Mais bon, il y en aurait surement autre part. Ils commencèrent a chercher un banc, et en fin, en trouvèrent un.
-Vite, là-bas, avant qu'on nous prenne la place !

Maggie le suivit sans rien dire. Elle savait ce qu'il cherchait : un banc. Mais où ils étaient, il n'y en avait pas. Ils allèrent un peu plus loin. Quand Edwin en aperçut un, ils se dépêchèrent pour l'atteindre avant qu'une autre personne ne leur pique le banc. Maggie s'asseya. Elle resta silencieuse quelques secondes, elle ne savait pas par quoi commençer.

- Tu veux savoir quoi ? Ca m'aiderais un peu de savoir.

Elle lui adressa un sourire.

Edwin réfléchit une seconde. Qu'est-ce qu'il s'était déjà demandé, sur la France ? et puis, il trouva.
-Les gens. Ils sont comment ? par rapport a ici ?
Eh oui, edwin avait toujours voulut comparé les gens par rapport a ceux qu'ils connaissaient.ça l'interressait de savoir si les gens étaient plutôt chaleureux, méfiants ou simpas.

Maggie glissa ses mains entre ses genoux pour se les réchauffer. Hum, comment étaient les Farnçais ? C'était plutôt difficile de comparer quelqu'un de son pays. Elle n'avait connu qu'eux. En venant ici, elle s'était sentit un peu perdu au milieu des taxis et des New-Yorkais.

- Les gens sont moins... speed. Oui, c'est ça. Ils sont beaucoup moins travailleur qu'ici. J'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de monde qui travaillait et qui travaillait même trop.

Maggie chercha d'autres détails. Qu'est-ce qu'elle avait remarqué d'autre. Elle ne savait plus. Peut-être qu'il y avait plus de superficielle en Amérique qu'en France.

- Qu'est-ce qu'il y a d'autres... Le truc qui m'a le plus marqué c'est ça : les New-Yorkais sont des bosseurs. Chez les Français, vous ne verez jamais autant de voitures, de taxis, et de costards ou tailleurs dans les rues.

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